Lose d’anniversaire un poil morbide…
Apr. 18th, 2006 11:36 am![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
http://loserever.livejournal.com/94904.html
Repartons seize années en arrière... oua, tant que ça déjà ?
Mercredi 18 avril 1990. Le soleil se lève : j’ai cinq ans. Ça va être un grand jour. C’est vachement important un anniversaire, à cet âge !
Le téléphone sonne, ma maman décroche : c’est l’infirmière de mon arrière-grand-mère –la seule encore en vie au moment de ma naissance.
« madame Véronique, votre grand-mère est décédée dans la nuit ! »
Ma mère est infirmière, ma mère part s’en occuper.
Un bisou à sa grande-fille-qui-a-cinq-ans, bon anniversaire ma chérie, mais on ne peut pas le fêter aujourd’hui, malheureusement.
Et ma mère part faire la toilette mortuaire de mon aïeule et tout le tralala morbide qui va avec.
Vous imaginez le drame, une gamine de cet âge –la mort, on ne comprend pas ce que c’est, quand on est si petit, et Bonne-Maman, je la connaissais pour ainsi dire pas !
à qui on dit que cet événement dont elle allait être l’héroïne, ben finalement c’est annulé !
Le lendemain, je boude encore. Le lendemain, j’ai un cousin qui a 10 ans.
Le lendemain, on fête nos deux anniversaires en même temps.
Sauf que lui c’est le jour même et moi plus, c’est pas juste.
Un seul gâteau, deux lots de bougies, 10 blanches, 5 roses.
L’âge prime, il souffle d’abord ; 14 bougies éteintes.
Le drame ! mes bougies ! j’ai cinq ans, pas un !
On me console, on les rallume, je l’oblige à respirer loin du gâteau, je souffle… la fête reprend un cours à peu près normal.
…et mes parents oncles tantes et tout le tintouin doivent en avoir par-dessus la tête de ces histoires…
Repartons seize années en arrière... oua, tant que ça déjà ?
Mercredi 18 avril 1990. Le soleil se lève : j’ai cinq ans. Ça va être un grand jour. C’est vachement important un anniversaire, à cet âge !
Le téléphone sonne, ma maman décroche : c’est l’infirmière de mon arrière-grand-mère –la seule encore en vie au moment de ma naissance.
« madame Véronique, votre grand-mère est décédée dans la nuit ! »
Ma mère est infirmière, ma mère part s’en occuper.
Un bisou à sa grande-fille-qui-a-cinq-ans, bon anniversaire ma chérie, mais on ne peut pas le fêter aujourd’hui, malheureusement.
Et ma mère part faire la toilette mortuaire de mon aïeule et tout le tralala morbide qui va avec.
Vous imaginez le drame, une gamine de cet âge –la mort, on ne comprend pas ce que c’est, quand on est si petit, et Bonne-Maman, je la connaissais pour ainsi dire pas !
à qui on dit que cet événement dont elle allait être l’héroïne, ben finalement c’est annulé !
Le lendemain, je boude encore. Le lendemain, j’ai un cousin qui a 10 ans.
Le lendemain, on fête nos deux anniversaires en même temps.
Sauf que lui c’est le jour même et moi plus, c’est pas juste.
Un seul gâteau, deux lots de bougies, 10 blanches, 5 roses.
L’âge prime, il souffle d’abord ; 14 bougies éteintes.
Le drame ! mes bougies ! j’ai cinq ans, pas un !
On me console, on les rallume, je l’oblige à respirer loin du gâteau, je souffle… la fête reprend un cours à peu près normal.
…et mes parents oncles tantes et tout le tintouin doivent en avoir par-dessus la tête de ces histoires…
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