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Parlons un peu de cette fin de semaine. Quoi de mieux qu'un mariage pour rigoler un peu ? ou plus exactement pour certains, rire jaune...

Dans la famille Loser je demande…

La mère. On fait un bon millier de kilomètres en train, on débarque chez de la famille à elle qui nous héberge, elle déballe sa valise… yeah, elle a oublié sa robe pour le mariage de sa fille à la maison !

Le cousin germain de la mère. Il a un chien et une décapotable. Il accompagne sa mère, sa cousine germaine et la benjamine de celle-ci au mariage, dans la décapotable, et prête sa voiture ordinaire au père de la mariée pour qu'il véhicule le reste de la smala. Voir sa tenue de noce pailletée de poils de chiens, on fait quand même mieux, pour commencer une journée…

L’oncle.
Alors voyons, du côté de ma mère j’ai quatre oncles et trois tantes, quatorze cousins directs et quelques pièces rapportées ; du côté de mon père deux oncles et une tante, huit cousins. (Et dans le lot, je ne sais pas si c’est normal ou pas, mais il y en a quelques uns que je n’aime vraiment, vraiment pas.) La famille du marié, en revanche, se limite aux parents et à un frère jumeau. Pour des raisons pratiques, nous célébrions ici le mariage civil dans la plus stricte intimité familiale : parents, frères et sœur, amis proches ; le mariage religieux et la grande fête avec les potes, les oncles, les cousins, les grands-parents etc etc aura lieu dans quelques mois. Ben y’en a un dans le lot qui n’a rien compris et est venu s’incruster. Et qui donc ? celui dont je déteste la femme et n’ai jamais aimé les enfants. Ah ha pour moi.
Ça pourrait ne pas être bien grave ; j’aurais pu simplement les ignorer, hein ?
Ben non.

Dans la famille loser je ne sais pas si je demande juste la fille ou absolument tout le monde ?
Arrivée à la mairie –le maire est en retard, mais passons- entrée dans la salle des mariages. Petite, la salle. Deux rangées de chaises. Tout de suite, on commence à jouer aux chaises musicales : le marié et la mariée et leurs témoins devant aux places prévues pour, les invités du marié annexent un côté, laissent l’autre aux invités de la mariée, ça a l’air logique. Mes parents réservent leurs places tout devant et font signe à leurs enfants de se mettre derrière eux, mon oncle et sa bourgeoise réservent des places pour leurs deux morveux et s’installent derrière. Je demande « Ben, et moi alors ? j’ai pas de place ? »
Et personne ne réagit.
Les dernières personnes se posent, me laissant comme une conne.
Ah ouais. Ah bon.
Nous avons donc, dans l’ordre : les parents de la mariée, les frère et sœur cadets de la mariée, l’autre frère et une amie de la mariée, les cousins de la mariée qui n’avait rien à foutre là, l’oncle et la tante de la mariée qui n’étaient pas invités à la base, et enfin, au dernier rang, le cousin de la mère de la mariée (qui hébergeait le reste de la famille dans le bled voisin) et la sœur de la mariée, hésitant entre colère et désespoir. C’est cool, pour l’estime de soi, ce genre de situation, z’avez pas idée ! (Du moins, j’espère pour vous.)

Les grands-parents, aussi. Ceux du marié. Ils ne pouvaient pas se déplacer à la grande fête en septembre, c’est pour ça qu’on a choisi leur ville plutôt que celle de la mariée pour l’union civile, qu’ils puissent au moins assister à ça. He ben ? Ils sont tombés malades, tous les deux, et aucun n’a pu venir à la mairie. On applaudit bien fort.

Le père. Le mariage avait lieu samedi, il a pris les billets aller pour vendredi –normal- et les retour pour lundi, histoire qu’on profite d’être « en vacances ». Oh, ça partait d’une bonne intention, mais… comment dire ? un de ses fils a des tonnes de boulot à boucler pour l’université, sa benjamine a déjà manqué trois jours de cours la semaine précédente pour une autre affaire de famille, sa cadette doit toujours trouver un appartement pour l’an prochain et ça n’est pas dans un bled paumé à mille kilomètres de chez elle qu’elle y arrivera, et puis, cerise sur le gâteau la pièce montée ? les mariés repartaient dès dimanche ; eux partis il ne restait plus grand’ chose dont profiter.
Quoi, changer les billets et repartir plus tôt ? hors de question, on perdait des avantages, bien trop cher à payer ! (là-dessus, je suis hélas d’accord, la différence taxait sec.)

Moi je dis, ce genre d'événement, c'est sûr que ça laisse des souvenirs. Enfin pour moi, ça ne se verra pas beaucoup : grâce à mon oncle, je suis hors-champ sur les photos, et aux prochaines réunions familiales, ça va être joyeux en maudit quand on me demandera si c'était bien, le mariage de ma soeur.

la lose chez autrui, lose relationnelle

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